Miser toujours plus sur l'énergie éolienne

Encore une fois, EDF témoigne bien du fait que son développement passe désormais grandement par les énergies vertes. Hier soir, le groupe français, qui s'impose comme étant le premier producteur et fournisseur d'électricité en France ainsi qu'en Europe, a fait savoir qu'il venait de remporter un contrat de « fourniture d'électricité de long terme » dans le cadre d'un projet éolien estimé à 114 mégawatts sur le territoire brésilien.

Plus précisément, comme le révèle le communiqué d'EDF, c'est sa filiale EDF Énergies Nouvelles qui a signé ce nouveau contrat, dont le montant n'a pas été divulgué, après une mise aux enchères. Celui-ci devrait s'étaler sur une durée de 20 ans et il devrait concerner pas moins de « 17 distributeurs d'électricité brésiliens », avec une mise en service prévue au cours de l'année 2021. Toujours selon le communiqué diffusé pour annoncer la nouvelle, l'électricité produite dans le cadre de ce projet devrait pouvoir satisfaire les besoins annuels d'environ 290 000 foyers brésiliens au total.

Une présence au Brésil renforcée

Si ce projet permettra indéniablement au groupe français, qui mène depuis plusieurs années une stratégie de développement axée sur les énergies renouvelables en prévoyant notamment de doubler ses capacités du genre d'ici à 2030, de renforcer sa position sur le territoire brésilien, force est de constater qu'il ne s'agit pas là du premier contrat du genre signé dans le pays. En réalité, présent au niveau local depuis 2015, EDF EN possède déjà « 700 MW de capacités de projets éoliens et solaires » au Brésil, qu'il s'agisse de projets déjà en marche ou d'autres en cours de construction, comme le révèle le communiqué du jour.

En marge de cette annonce, le mois d'avril se révèle être riche en actualités concernant la firme fondée en 1946 et actuellement dirigée par Jean-Bernard Lévy. Et pas besoin de partir très loin à ce sujet ! Ainsi, dans l'Hexagone, la semaine passée, l'UFC-Que Choisir a accusé EDF de faire payer aux Français un surcoût, dont le total est estimé à 2,4 milliards d'euros entre 2012 et 2016, en sous-utilisant volontairement son parc nucléaire, ce que la firme française a réfuté. Par ailleurs, hier soir également, EDF a annoncé le redémarrage du réacteur n° 2 de Fessenheim, qui était à l'arrêt depuis 2016 et qui devra fermer de nouveau d'ici la fin de l'année.