Défense : les industriels français face aux nombreux défis de la « montée en cadence »

Les industriels français de la défense affichent un volontarisme prudent face aux déclarations des responsables politiques français et européens, qui ont appelé ces dernières semaines les entreprises du secteur à « monter en cadence » pour renforcer l’autonomie stratégique européenne.
Publié le 12-03-2025 par latribune.fr
Face à la menace russe, l'Europe veut aller vite. « Il nous faut une augmentation très rapide des capacités de défense européennes. Et il nous la faut maintenant ! » a lancé mardi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen devant le Parlement européen à Strasbourg.
Si elles ont bien entendu le message, les 4 000 entreprises françaises de la défense attendent que les déclarations se concrétisent sous forme de commandes, tout en se préparant à redimensionner leur appareil productif. « Nous avons déjà montré que nous sommes capables de monter en intensité en 2022 », juste après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, assure Guillem Monsonis, directeur de la communication de la branche française du fabricant des canons Caesar KNDS (ex-Nexter).
À écouter la parole politique, les perspectives sont bonnes : la Commission a dévoilé début mars un plan permettant de mobiliser 800 milliards d'euros sur quatre ans, dont 150 milliards de prêts à disposition des 27 pays de l'Union, tandis que le chef de l'État français a plaidé pour une augmentation des dépenses militaires à 3 %, voire 3,5 % du PIB, contre 2 % actuellement.
« Pour pouvoir aller plus vite, il nous faut de la visibilité, et cette visibilité, on l'a », assure Philippe Keryer, directeur stratégie, recherche et technologies de Thales, dont les bénéfices ont battu des records en 2024 et dont les carnets de commandes sont « pleins ».
« Vous pouvez augmenter votre production, mais à condition d'avoir les outils
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