« On garde un bon souvenir de son passage chez Lip »

Claude Neuschwander, journaliste, centralien et ancien de l'agence de communication Publicis, avait pris les rennes, en 1974 l'horloger mythique Lip basé à Besançon, après que ce dernier ait déposé le bilan l'année précédente. A son arrivée, il avait ouvert des négociations avec les syndicats qui avaient déclenché l'un des conflits sociaux les plus sévères de l'époque, notamment en prenant le contrôle de l'usine franc comtoise sous le slogan « On fabrique, on vend, on se paie ! ». Alors que le nouveau PDG met en place un plan de redressement, les ouvriers acceptent de restituer le stock de montres qu'ils avaient saisies, dans le but de les vendre. « Il a fait ce qu'il a pu pour remettre la boîte en route. Il avait de la vision », a témoigné l'un des dirigeants syndicaux de l'époque au micro de l'AFP... « On garde un bon souvenir de son passage chez Lip ».

Après Lip, la Fnac

Après que le gouvernement de Valéry Giscard d'Estain ait finalement choisi d'écarter de Lip, cet ancien de l'UNEF, de la CFDT et du PSU, il devient secrétaire général puis directeur général de la Fnac en 1980. Il s'est éteint à Montpellier le 28 aout. Le maire PS, Michaël Delafosse lui a rendu hommage : « Il a joué un rôle actif dans la vie de notre ville en contribuant à l'essor des idées et au développement d'initiatives pour notre territoire ».