Dans sa stratégie de réduction des coûts, le premier constructeur européen vise sa marque principale. La direction de Volkswagen travaille en effet sur plusieurs mesures potentielles, afin d'économiser 4 milliards d'euros, a rapporté dimanche le journal allemand Handelsblatt. Le média, qui s'appuie sur des sources au sein de l'entreprise, cite plusieurs pistes de réflexion.

Parmi elles : une baisse de 10% et un gel des salaires pendant deux ans, le plafonnement des primes pour les cadres ou encore la possibilité de fermer certains sites de production en Allemagne. Contacté par le journal, un porte-parole de Volkswagen a refusé de commenter les négociations en cours.

Depuis le début du mois d'octobre, la direction de Volkswagen rencontre chaque semaine les représentants des salariés de ses usines allemandes. Notamment IG Metall, le puissant syndicat allemand des métallurgistes. Le groupe allemand les a avancées d'un mois, compte tenu des défis « existentiels » auxquels il est confronté.

Elles ont démarré dans un climat houleux, puisque quelques jours plus tôt, Volkswagen avait résilié l'accord sur la garantie de l'emploi en vigueur depuis 1994. Or, il était censé courir jusqu'en 2029. Ce qui a ouvert la voie à de possibles licenciements à partir du 30 juin 2025. Il avait par ailleurs annoncé sa volonté de fermer des usines outre-Rhin, ce qui serait une première dans son histoire.

Lire aussiCure d'austérité chez Volkswagen : l'avenir de ses salariés en question

Reste que les re