La rentrée s'annonce particulièrement chargée pour le nouveau Premier ministre. À peine entré à Matignon, Michel Barnier doit s'atteler à composer rapidement un gouvernement capable de s'attaquer aux urgences économiques. Secouée par une tempête budgétaire, l'économie tricolore s'apprête à traverser un automne morose.

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L'inflation est certes redescendue en deçà du seuil de 2% en août dernier, après avoir atteint des sommets en 2022 et 2023. Mais la consommation des ménages, principal moteur de la croissance tricolore, demeure atone. Du côté des entreprises, le climat des affaires a plongé au mois de juillet à un niveau inédit depuis 2021, après l'annonce tonitruante de la dissolution de l'Assemblée nationale. Et la production industrielle a chuté de 3% sur un an au mois d'août, d'après l'Insee. Passé l'euphorie des Jeux Olympiques, l'économie française pourrait brutalement marquer le pas au dernier trimestre. En effet, l'Insee table sur un repli de la croissance du PIB à -0,1% au dernier trimestre.

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Une politique de l'offre

Dans ce climat morose, le nouveau chef du gouvernement devra rapidement plancher sur ses priorités économiques. À quelle politique économique faut-t-il s'attendre ? Issu des Républicains, l'ancien commissaire européen pourrait appliquer une politique économique de l'offre, pro-business et pro-européenne.

Fin connaisseur des institution