Cellectis paré pour l'avenir

Cellectis paré pour l'avenir

La publication des comptes annuels de Cellectis fait apparaître un résultat en progression et une trésorerie record, suite à son introduction en bourse.

Publié le 15-03-2016 par Laurent Baquista

Premières rentrées importantes

 

La société de biotechnologie spécialisée dans la biopharmacie et l'immunothérapie a publié ce matin ses résultats annuels. Même si Cellectis ne dispose, pour 2014, d'aucun point de comparaison en raison de l'absence de résultats consolidés et satisfaisant les normes comptables internationales pour chacun des trimestres, le moins que l'on puisse dire est qu'ils se sont améliorés.

Le chiffre d'affaires de la société biopharmaceutique française a atteint 50,3 millions d'euros, grâce aux premiers versements d'étapes des partenariats noués avec les laboratoires Servier et Pfizer. Malgré un fort recul, de 5,3 millions d'euros, ce chiffre d'affaires représente plus du double de celui de l'an dernier, qui avait atteint 21,6 millions d'euros.

 

 

Augmentation majeure des frais de R&D

 

Les charges d'exploitation ont en revanche beaucoup augmenté, à cause du passage de plusieurs projets en étude clinique de phase 2, logiquement beaucoup plus couteux. Elles s'élèvent à 84,3 millions d'euros, alors qu'elles ne dépassaient pas 31,7 millions lors de l'exercice précédent. Globalement, les dépenses de Recherche et Développement, poste le plus lourd pour une start-up de l'univers des biotechnologies, ont atteint cette année 52,4 millions d'euros, soit une hausse de 38 millions par rapport à 2014.

 

 

Une trésorerie plus que confortable

 

Mais Cellectis peut attendre sereinement les premiers succès et la commercialisation de ses traitements actuellement encore au stade d'études cliniques. En effet, son introduction au Nasdaq, qui fut un immense succès, lui permet de disposer d'une trésorerie de 314 millions d'euros, soit bien plus qu'il n'en faut pour parachever le développement de ses traitements prometteurs, comme, par exemple, le UCART19, pour le traitement des leucémies lymphoblastiques aiguës.

Avec cette trésorerie, Cellectis a en effet de quoi financer ses activités jusqu'à fin 2018.

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