Un service qui se veut vertueux à tous égards

La plateforme chinoise de VTC (véhicules avec chauffeur), arrivée en France en 2020, semble vouloir prendre, sur bien des aspects, le contre-pied d'Uber et de ses homologues qui officient en France, tels que Le Cab, Chauffeur privé ou encore Drive... En effet, non contente de laisser à ses chauffeurs le choix de leur statut de travail - leur permettant ainsi de percevoir un salaire minimum - Caocao se veut aussi vertueux sur d'autres plans. Son activité, notamment, repose sur l'utilisation de véhicules électriques et hybrides : « Pour des voyages à faible émission carbone, nous proposons une flotte de véhicules uniquement à moteurs électriques, hybrides rechargeables et hybrides essence ». Par ailleurs la plateforme veille à ce que ses véhicules soient accessibles à tous : « Nos véhicules LEVC-TX sont tous équipés d'une rampe d'accès et d'un marchepied permettant un accès facile pour les personnes à mobilité réduite ».

Un statut qui révolutionne le modèle

Veruschka Becquart, la directrice du développement de Caocao déclarait recemment à l'AFP :  « Certains chauffeurs ont manifesté le souhait de devenir salariés. Ce ne sera jamais la majorité des chauffeurs mais ça permet d'avoir une relation de proximité. [ ] Quand l'activité a commencé à se reprendre, qu'il y a eu des difficultés à trouver des chauffeurs, on s'est dit que la population de chauffeurs était peut-être en train de changer, et qu'on pourrait leur laisser le choix » C'est ainsi qu'une vingtaine de chauffeurs oeuvrent déjà pour le compte de la plateforme moyennant un salaire mensuel d'environ 1 800,00 euros hors prime, pour une semaine de 39 heures de travail.