Brexit: le plan de Boris Johnson pour éviter un nouveau report

Le gouvernement de Boris Johnson estime possible de contourner l'amendement adopté par le parlement britannique et qui l'a contraint à demander formellement un report du Brexit. Selon Michael Gove, si le parlement adopte dans la semaine les textes nécessaires à l'accord du Brexit, alors celui-ci sera possible au 31 octobre.
Publié le 21-10-2019 par AFP
Le gouvernement de Boris Johnson s'échinait à assurer dimanche pouvoir encore honorer sa promesse de sortir de l'Union européenne le 31 octobre, malgré la confusion semée la veille par une lettre de Londres, envoyée à contre coeur à Bruxelles, pour demander un report du Brexit.
La journée de samedi, avec un vote historique prévu au Parlement britannique sur le nouvel accord de Brexit triomphalement annoncé deux jours plus tôt à Bruxelles, devait enfin apporter une clarification après plus de trois ans de saga suivant le référendum de 2016. Bilan : les députés ont décidé de repousser leur décision et les Européens se retrouvent dimanche avec trois lettres, dont l'AFP a obtenu copie, disant tout et son contraire. Et moins de deux semaines pour éviter une sortie sans accord qui donne des sueurs froides aux milieux économiques.
"Nous avons les moyens" de sortir de l'UE
La première lettre, non signée, demande une prolongation de trois mois du Brexit. La deuxième, signée par Boris Johnson, dit qu'il ne veut pas de ce délai. Et la troisième, de l'ambassadeur britannique auprès de l'UE, Tim Barrow, précise que le report n'a été demandé que pour se plier à laloi.
Malgré cette demande, "nous allons sortir le 31 octobre. Nous avons les moyens et l'habilité de le faire", a déclaré dimanche Michael Gove, bras droit de Boris Johnson, lors d'un entretien avec Sky News. "Nous savons que l'Union européenne veut que nous sortions, et nous avons un accord qui nous permet de le faire".
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