Derrière ce groupe de travail créé par les trois sociétés et l'Alliance Zigbee, la mise en place d'un nouveau standard de connexion utilisant internet. A priori libre et sans redevance à payer, il devrait encourager l'adoption d'objets connectés dans la maison en améliorant leur compatibilité avec les différents services vocaux disponibles. En parallèle, il faciliterait le développement d'appareils compatibles du côté des industriels. Le recours à internet permettra aux différents objets et autres applications utilisés d'être associés. Pour accélerer le développement de ce standard, le groupe s'appuiera sur des techniques disponibles sur le marché, à l'image de l'Alexa d'Amazon ou de l'Assistant de Google.

De plus en plus d'enceintes connectées

Le marché des objets connectés va grandissant. A titre d'exemple, la branche des enceintes connectées générait un chiffre d'affaires mondial de 11 milliards de dollars en 2018. Elle pourrait atteindre plus de 27 milliards de dollars en 2022. Quant à l'adoption de ces objets, elle aussi va croissante. Au Etats-Unis, les foyers dotés du WiFi était 8 % à disposer d'au moins une enceinte connectée en juin 2017, puis 20 % en février 2018.

Un démarrage prévu en 2020

Le projet du groupe n'implique pas de normalisation des différentes interfaces utilisateurs disponibles sur les objets connectés de la maison. Une première version devrait voir le jour fin 2020, à travers l'implémentation d'un projet préliminaire de référence. Celui-ci devrait notamment être compatible avec les normes WiFi jusqu'à 6.