A l'annonce des résultats financiers de son premier trimestre, Nokia s'était montré optimiste sur l'obtention de ce contrat. L'équipementier remporte finalement 10 % des parts de marché du réseau autonome central 5G de China Unicom. Parmi les activités du réseau central, l'établissement des connexions, la gestion de la bande-passante ou encore la sécurité du réseau et, amenée par la 5G, sa partition. Auparavant, tous deux avaient coopérer sur les réseaux 4G et VoLTE de l'opérateur chinois.

Des dynamiques de marché spécifiques

Au printemps, Nokia a rencontré des difficultés sur la 5G en Chine. En avril, rapporte Mobile World Live, China Unicom et China Telecom lui préfèrent, pour leur réseau 5G commun, des fournisseurs comme Huawei, ZTE ou Ericsson. China Mobile a par ailleurs choisi d'accorder, selon Beijing News, la majorité de son réseau 5G à des équipementiers nationaux lors de sa deuxième phase de déploiement. Nokia avait pourtant obtenu un premier contrat en 2019. 

En avril, le groupe finlandais rappelait l'exclusion de la Chine des calculs de sa part de marché sur la 4G et la 5G en 2019. Il évoquait notamment 'des dynamiques de marchés particulières' inhérentes au pays. Dans ses derniers résultats trimestriels, Nokia rapportait une baisse annuelle de son chiffre d'affaires dans la région de 29 %. Au premier trimestre 2020, il représentait 308 millions d'euros, pour 30 % de ses ventes nettes, contre 434 millions d'euros l'année précédente.