Accord sur la fin des centrales à charbon du G7 : un coup d'épée dans l'eau pour le climat ?

G7 Italie 2024

Dans la conversation diplomatique autour du climat, c'est l'annonce de la semaine. Réunis en Italie, les membres du G7, parmi eux la France et les Etats-Unis, se sont engagés à fermer leur centrale à charbon d'ici 2035. Une décision inédite qui contient toutefois certaines limites. Explications.

Publié le 03-05-2024 par Mathieu Viviani

La fin du plus vieil ennemi du réchauffement climatique ? Pas encore... mais le chemin vers cet horizon est de plus en plus ouvert. Réunis en Italie cette semaine, les pays membres du G7 (Canada, France, Allemagne, Japon, Royaume-Uni, Italie et États-Unis) ont ainsi décidé, mardi, de supprimer progressivement d'ici à 2035 les centrales électriques au charbon.

Ce, après un serpent de mer diplomatique de plusieurs années sur le sujet. Pour les sept pays, parmi les plus riches et industrialisés du monde, cette décision est la première majeure prise depuis la COP28 de décembre dernier à Dubaï, aux Emirats arabes unis.

Que prévoit cet accord ? En quoi est-il important pour le climat ? Quelles sont ses limites pour atteindre l'objectif de l'Accord de Paris ? Eléments de réponses.

Une décision inédite : plus de centrales à charbon en 2035 dans les pays du G7

C'est depuis le palais royal de Venaria à Turin en Italie que les ministres de l'Environnement et de l'Energie des pays du G7 sont parvenus à cette décision inédite : fixer collectivement une date butoir pour sortir leur économie du charbon, énergie la plus carbonée du monde.

Dans leur communiqué commun, les membres du G7 s'engagent donc à « supprimer progressivement la production actuelle d'électricité au charbon dans ses systèmes énergétiques au cours de la première moitié des années 2030 ». À noter : les centrales à charbon équipées par des dispositifs de captage et de stockage de CO2 ne sont pas concernées. Une exception cri

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