Le feu couve toujours dans une Nouvelle-Calédonie « ruinée »

Nouvelle Calédonie

La Nouvelle-Calédonie était dans « une situation plus calme » vendredi, selon les autorités locales, à l'exception de quartiers hors de contrôle que l'Etat va tenter de « reprendre », après quatre nuits de violente contestation contre une réforme électorale votée à Paris.

Publié le 17-05-2024 par latribune.fr

La Nouvelle-Calédonie va maintenant devoir remonter la pente après quatre nuits de violence. « Aujourd'hui, la Calédonie est ruinée », a pu dire un député de l'archipel. Des propos cités ce matin sur RTL par le président de la Fédération des Industries du territoire, Xavier Benoist, qui les a repris à son compte en évoquant  « quelque 200 entreprises rayées de la carte » qui concentrent « entre 2.000 et 4.000 emplois ». Selon le président de la chambre de commerce et d'industrie (CCI) locale, les émeutes ont déjà causé pour 200 millions d'euros de dégâts.

D'après les autorités, la situation était « plus calme » vendredi même si des quartiers restent hors de contrôle. « Des renforts vont arriver pour contrôler les zones qui nous ont échappé ces jours derniers, dont le contrôle n'est plus assuré », a déclaré devant la presse à Nouméa Louis Le Franc, Haut-commissaire de la République sur ce territoire français du Pacifique. Ils doivent permettre de « reconquérir tous les espaces de l'agglomération (de Nouméa) que nous avons perdus, et qu'il nous appartient de reprendre ».

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Le représentant de l'Etat a évoqué « trois zones », des quartiers défavorisés du grand Nouméa peuplés majoritairement d'autochtones : Kaméré, Montravel et une partie de « la Vallée du Tir », où des « centaines d'émeutiers » recherchent selon lui « le contact avec les forces de l'ordre » et à poursuivre leurs « exactions ».

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