Pétrole : l’Irak veut encore augmenter ses réserves (déjà colossales) d’or noir

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L'Irak espère augmenter ses réserves pétrolières à plus de 160 milliards de barils, a déclaré samedi le ministre du Pétrole, Hayan Abdel-Ghani, lors du lancement de nouveaux cycles d'octroi de licences pour 29 champs de pétrole et de gaz.

Publié le 12-05-2024 par latribune.fr

La fin des énergies fossiles n'est pas pour demain. Alors que l'accord de la COP28 arraché en décembre dernier appelait à la suppression progressive des énergies fossiles, cet objectif constitue un vœu pieu dans certains pays qui se reposent sur des rentes de situation et continuent de développer leur production pétrolière. C'est le cas de l'Irak. Exploitant du pétrole depuis les années 1920, le pays du Golfe tire 90% de ses revenus du pétrole et espère augmenter ses réserves pétrolières à plus de 160 milliards de barils contre 145 milliards aujourd'hui.

C'est ce qu'a annoncé samedi le ministre du Pétrole, Hayan Abdel-Ghani, lors du lancement de nouveaux cycles d'octroi de licences pour 29 champs de pétrole et de gaz, dans 12 provinces et mais aussi dans les eaux territoriales irakiennes du Golfe.

Un siècle de réserves

« Nous espérons annoncer une augmentation des réserves pétrolières prouvées de l'Irak à plus de 160 milliards de barils dans la période à venir », a-t-il déclaré.

Deuxième pays exportateur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), l'Irak produit en moyenne quatre millions de barils de brut par jour. Avec ses réserves colossales, l'Irak pourrait donc continuer à écouler son or noir pendant 96 ans au même rythme qu'aujourd'hui, selon la Banque mondiale.

« L'Irak prévoit de tirer plus de 3.459 millions de pieds cubes standard de gaz par jour (98 millions de mètres cubes) et plus d'un million de barils de pétrole par jour » supplémentaires « de ce

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