La dernière bataille d'Atos commence entre Layani, Kretinsky et les créanciers

Le logo atos sur un batiment de l'entreprise a nantes

Trois jours après la date-butoir pour lui remettre des offres de refinancement et de reprise, le groupe informatique français en grande difficulté financière a reçu quatre offres. L'une a été rejetée.

Publié le 06-05-2024 par Fabrice Gliszczynski

Article publié le 6 mai à 7h22, dernière mise à jour à 7h56

La dernière bataille pour Atos commence. Elle devrait durer tout le mois de mai, la direction du groupe informatique en difficulté visant en effet un accord sur « une solution de restructuration financière acceptable pour les créanciers financiers pour le 31 mai, en vue de la finalisation d'un accord final d'ici juillet 2024 ». Trois jours après la date-butoir pour lui remettre des offres de refinancement et de reprise, le groupe informatique français en grande difficulté financière dévoile son jeu. « Quatre propositions de restructuration financière d'apport de nouvelles liquidités ont été reçues dans le cadre de la procédure de conciliation en cours », a annoncé ce lundi Atos dans un communiqué.

Celle de Onepoint (déjà actionnaire à 11% d'Atos), contrôlée par David Layani en consortium avec Butler Industries ; celle d'Equity Investment contrôlé par le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky en partenariat avec le fonds Attestor, lequel détient environ 100 millions d'euros de dette chez Atos ; et celle émanant du fonds américain Bain, actionnaire du groupe français de services informatiques Inetum (anciennement GFI Informatique). Celle-ci a été rejetée par le conseil d'administration et la conciliatrice Hélène Bourbouloux car elle « ne répondait pas aux objectifs déclarés de la Société de prendre en compte l'ensemble de son périmètre. »

Offre commune des créanciers

S'ajoute également l'offre commune des créanciers (ob

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