L'inquiétant trou d'air des constructeurs de satellites tricolores (1/2)
Les deux constructeurs de satellites français Airbus Space et Thales Alenia Space traversent une période très difficile. L'inflation des matières premières, une concurrence accrue, un trou de la commande publique... expliquent en grande partie cette mauvaise passe pour les satellitiers tricolores.
Publié le 15-02-2024 par Michel Cabirol
« Nos deux maîtres d'oeuvre français dans le domaine des satellites sont aujourd'hui dans une situation difficile et tout le monde le sait », avait expliqué le directeur de la stratégie du CNES, Jean-Marc Astorg, lors de la conférence de rentrée du CNES en janvier. Les déclarations inquiétantes de haut responsables français dans l'aérospatial se sont multipliées pour alerter sur la mauvaise passe de la filière satellitaire française, Airbus Space et Thales Alenia Space (TAS) mais aussi leurs fournisseurs. Et pas des moindres. Le président du CNES, Philippe Baptiste, puis dans la foulée le président exécutif d'Airbus, Guillaume Faury, par ailleurs président du GIFAS, ont tour à tour tiré le signal d'alarme au début de l'année sur cette situation explosive. D'autant que la rentabilité de ce secteur n'est pas très bonne, rappelle un industriel.
« L'ensemble des fabricants de satellites de la filière souffre beaucoup sur le plan économique », estimait Guillaume Faury lors de la présentation des voeux du GIFAS à la presse en janvier. Philippe Baptiste expliquait quant à lui lors de sa conférence de rentrée que « l'augmentation du coût de certaines matières premières, qui a été absolument considérable, a eu un impact sur nos satellitiers ». Et de citer la hausse démentielle de 1000% du prix d'un gaz rare. Une flambée qui tue la compétitivité « de certaines solutions technologiques » développées par les constructeurs de satellites qui sont « remises en cause », avait précisé le patron
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