Comment Google et Meta (Facebook) se servent de la crise pour « tailler dans le gras »
Malgré la chute des valorisations tech, l'inflation et les crises géopolitiques, Google et Meta (la maison-mère de Facebook) restent parmi les entreprises les plus profitables au monde. Pourtant, les deux géants de la tech se sont engagés dans un gel des embauches, voire des licenciements, et remettent en cause leur culture d'entreprise basée sur l'abondance.
Publié le 04-10-2022 par Sylvain Rolland
Recrutements incessants et culture d'entreprise de l'abondance ont longtemps caractérisé les géants américains de la tech comme Google et Meta (la maison-mère de Facebook et Instagram). Buffet gratuit et à volonté de produits bio et locaux à toute heure de la journée, laverie et service de repassage de vêtements, salle de sport, crèche d'entreprise, voiturier... Pendant des années, travailler chez les rois de la tech incluait, en plus des meilleurs salaires du marché, de bénéficier d'avantages avec lesquelles les autres entreprises ne pouvaient tout simplement pas rivaliser.
Chez la plupart des géants de la tech, le bien-être du salarié a été érigé depuis dix ans en mode de vie. Non sans arrière-pensée économique : plus un employé est bien payé, motivé par des primes, et chouchouté par des avantages qui lui facilitent la vie, plus il s'impliquera dans son travail sans compter ses heures, et plus il sera loyal à l'entreprise, ce qui est crucial dans un contexte de guerre des talents.
Ainsi, on se sent parfois dans un parc d'attractions lorsqu'on visite les « campus » de Google ou de Meta dans la Silicon Valley, avec leurs allées parsemées de boutiques, distributeurs automatiques de billets et restaurants. Même impression à San Francisco en déambulant dans les couloirs des magnifiques sièges sociaux ultra-design de Twitter, Salesforce ou Airbnb, qui a dessiné chaque espace en s'inspirant de la culture d'une région différente du monde.
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