Le procès de la Cooperl a commencé

Le procès de la Cooperl a commencé

Le numéro 1 français du porc est jugé à Saint-Brieuc pour avoir vendu de la viande contaminée par des salmonelles.

Publié le 25-03-2015 par Aglaë Derouen

De la viande contaminée mise en vente

 

L'entreprise coopérative Cooperl, située à Lamballe, n'est autre que le numéro français de la viande porcine. La coopérative regroupe 2710 éleveurs et emploie 5000 salariés, qui préparent et commercialisent 6 millions de porcs chaque année. La Cooperl réalise un chiffre d'affaires annuel qui s'évalue à plus de 2,1 milliards d'euros.

Cooperl, son Président et six cadres commerciaux et responsables de la production comparaissent devant le Tribunal Correctionnel de Saint-Brieuc pour « escroquerie, mise en danger de la vie d'autrui, tromperie aggravée sur de la marchandise entraînant un danger pour la santé humaine ». Ils sont en effet soupçonnés d'avoir falsifié, entre 2010 et 2012, des résultats de contrôles effectués sur les viandes et commercialisé des viandes contaminées par cette redoutable bactérie qu'est la salmonelle. Cette escroquerie aurait rapporté au groupe un plus de 3 millions d'euros.

 

 

La Cooperl conteste les faits

 

Les parties civiles sont essentiellement des entreprises de transformation de viande porcine, des enseignes de la grande distribution, et une association de consommateurs, la CLCV. Parmi elles, on trouve donc Souchon d'Auvergne, SCO (Monique Ranou), Brocéliande, Herta, Stoeffler, le groupe Charcuterie Pierre Schmidt, Auchan, Carrefour et Système U.

Le groupe coopératif spécialisé dans la viande porcine conteste les faits pour lesquels il est incriminé. Pour son avocate, Maître Catherine Glon, il s'agit avant tout d'une mauvaise interprétation de la réglementation, qui a été corrigée depuis grâce à « l'amélioration des protocoles d'analyse ».

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