Zone euro : doit-on se contenter de l'inflation faible ?
De plus en plus de critiques de la BCE soulignent que l'inflation faible actuelle en zone euro ne poserait pas de problème. Qu'en est-il vraiment ?
Publié le 30-03-2016 par Romaric Godin
C'est une nouvelle tendance qui se dessine depuis quelques semaines : l'inflation faible en zone euro ne serait en réalité pas un problème, mais la « nouvelle normalité. » Dès lors, les efforts de la BCE pour ancrer les anticipations d'inflation au niveau de son objectif « légèrement en dessous, mais proche » de 2 % serait un entêtement stupide et nocif. L'économiste de Natixis Patrick Artus a publié mardi 29 mars une note décrivant cette idée qui semble progressivement gagner du terrain.
Le nouvel équilibre de l'inflation faible
L'économiste de Natixis avance sur deux fronts. D'abord, l'inflation « véritable » dans la zone euro serait l'inflation sous-jacente, laquelle n'est pas si faible, puisqu'elle évolue autour de 1 %. Ensuite, si cette inflation « véritable » est, il est vrai, deux fois moins forte qu'avant la crise, il n'a pas lieu de s'en inquiéter puisqu'elle est le fruit de la réduction de la croissance salariale par la flexibilisation des marchés du travail, autrement dit des fameuses « réformes structurelles. » Selon Patrick Artus, cette « désinflation » « ne devrait pas être un sujet d'inquiétude puisqu'elle vient de politiques favorables de l'offre ». Autrement dit, l'inflation faible favoriserait le partage de la valeur ajoutée vers les entreprises, ce qui serait un élément favorable, puisque, selon l'économiste, il n'existe plus en zone euro de problème de demande.
Un monde idéal ?
Tout irait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, les entrep
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