Volvo group veut vendre sa filiale Renault Trucks Défense

Renault Trucks Defense Emmanuel Levacher

Le groupe Volvo a annoncé ce vendredi vouloir se séparer de ses activités défense, qui comporte notamment la filiale Renault Trucks défense. L'entreprise affichait en 2015 un bilan satisfaisant et un carnet de commandes rempli permettant d'envisager un doublement du chiffre d'affaires d'ici 2018-2019.

Publié le 04-11-2016 par Maxime Hanssen

Selon un communiqué envoyé ce vendredi matin, le groupe Volvo veut vendre sa branche Governement Sales, qui regroupe ses activités dans le domaine de la défense essentiellement en France (Panhard, Acmat) et surtout Renault Trucks Defense. Les syndicats ont officiellement appris cette nouvelle lors des CCE de Renault Trucks et de Renault Trucks Défense, ce 4 novembre.

Alors que le repreneur n'est pas encore connu, la CFE CGC ne veut pas que "cette vente se fasse à des fonds de pensions ou des investisseurs étrangers [...]. Il est nécessaire d'adosser Renault Trucks Défense à un véritable industriel de l'armement propre à assurer la pérennité du business et des emplois et à garder en France la maîtrise de cette activité. Et regrette le mariage échoué deux ans auparavant avec Nexter.

Selon Eric Freyburger, délégué syndical central CFE-CGC, "cette vente pourrait conduire à la suppression de plus de 100 emplois directs sur le site de Lyon, en incluant l'activité logistique gérée par le magasin pièce de rechange, les études, les consultants de l'informatique pour RTD." Des suppressions d'emplois qui se rajoutent à plusieurs PSE qui ont touché les sites de Lyon-Vénissieux ces dernières années. En effet, les sites lyonnais regroupent 3 920 salariés en CDI, sur les 7200 salariés de Renault Trucks France (contre 9853 fin 2011). Quant à la branche défense, elle emploie environ 1 000 salariés plus 500 temporaires sur les sept sites français.

Le représentant syndical redoute également qu'

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