Le mercredi 23 juin, le groupe Europcar annonçait avoir refusé une offre d'achat de Volkswagen, estimant que le montant proposé « ne reflétait pas la pleine valeur et le potentiel de création de valeur du groupe ». Et, hier jeudi 24 juin, Volkswagen s'est à son tour prononcé sur cette affaire, expliquant effectivement vouloir racheter « une majorité des parts » du spécialiste de la location de véhicules.

Une offre trop basse

Tandis qu'une première offre a « été rejetée par Europcar », Volkswagen continue d'examiner « une potentielle transaction impliquant l'acquisition d'une majorité de parts d'Europcar » a ainsi fait savoir le constructeur automobile allemand dans un communiqué officiel. Néanmoins, il n'y a « aucune certitude qu'une transaction se concrétisera » a tenu à préciser le concurrent de Renault ou encore de PSA. Selon les informations partagées par plusieurs médias dont l'AFP, Volkswagen a proposé un prix de 0,44 euro par action à Europcar, ce qui valoriserait l'entreprise à 2,2 milliards d'euros. Mais, même si cette dernière est victime de la crise sanitaire et de la chute du tourisme, elle ne souhaite pas valider cette offre qu'elle juge trop basse. Fondé en 1949, le groupe Europcar n'a jamais connu de crise aussi importante. Il a réduit sa flotte de 36 % en un an et cherche à en électrifier une partie afin de reconquérir les usagers.