Voiture électrique ou « électrifiée » : pourquoi le 48 volts pourrait s'imposer

Voiture électrique

À l'heure de l'électrification du marché automobile, l'hybridation au 48 volts paraît la solution qui fait sens économiquement. Elle pourrait d'ailleurs s'imposer demain comme la norme.

Publié le 08-01-2020 par Nabil Bourassi

Au secours! Les constructeurs automobiles doivent impérativement baisser leurs émissions de CO2... Et pas qu'un peu! En 2020, l'Union européenne a imposé un objectif moyen de 95 g de CO2 par kilomètre. Soit plus de 20 g d'écart avec la moyenne enregistrée en 2018... Et ce n'est pas tout: en 2030, ils devront encore baisser de 37,5 % leurs émissions.

Au-delà, les pénalités seront massives: certains instituts ont calculé des amendes de plusieurs milliards d'euros par constructeur. Autrement dit, il est impératif que ces derniers accélèrent sur les motorisations décarbonées. La voiture électrique est idéale (en plus, elle compte double crédit dans les calculs de l'UE), mais elle coûte encore cher et les automobilistes rechignent toujours à la choisir en raison du manque d'infrastructures. Avec moins de 2 % du marché du neuf au premier semestre, cette technologie ne suffira jamais à pallier les émissions des motorisations thermiques.

Une seule solution: électrifier les motorisations thermiques. Cela existe déjà avec l'hybridation... Mais cette technologie coûte trop cher. Sauf si on regarde du côté de ce qu'on appelle dans le jargon la « petite hybridation », autrement dit le 48 volts. « Nous sommes convaincus que le 48 volts sera le standard de demain », expliquait en septembre Jacques Aschenbroich dans nos colonnes. Et pour cause, le PDG de Valeo mise beaucoup sur cette technologie pour accroître ses ventes.

Le 48 volts, ou mild hybrid, est une hybridation d'une voiture th

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