Vinci, un modèle de succès pour le BTP

Vinci BTP

Sous la direction de son PDG, Xavier Huillard, Vinci peut se targuer d'un modèle résistant à la crise. Dans un secteur de la construction en plein marasme économique, le groupe affiche une croissance insolente.

Publié le 12-12-2013 par Guilhem Baier

Vinci, un grand nom de la construction


L'expertise de Vinci dans le BTP remonte à la fin du 19ème siècle. A l'époque, la Société Générale d'Entreprises se fait un nom dans la construction et l'exploitation de barrages, tandis que GTM assure la gestion des égouts de Marseille. Lorsque la SGE prend le nom de Vinci en 1997, avant de fusionner avec GTM, le savoir-faire est déjà solidement établi. Dès les années 2000, Vinci révolutionne les concessions de parkings, avant de se lancer dans le rachat des Autoroutes du Sud de la France en 2005. Entre 1997 et 2005, le chiffre d'affaires de Vinci a tout simplement doublé. En 2013, le groupe a réalisé un résultat net de 1,9 milliard d'euros, pour des effectifs de 192 700 collaborateurs dans le monde.



Les perspectives d'avenir de Vinci


Arrivé aux commandes de Vinci en 2006, le PDG actuel, Xavier Huillard, a réussi le pari de maintenir le groupe à l'équilibre, entre le court et le très long terme. Dans les dernières années, Vinci a pris le tournant de l'internationalisation, avec l'acquisition de Cegelec en 2010 et d'ANA en 2012. L'activité du groupe reste à 60% hexagonale, mais les débouchés à l'étranger ne manquent pas. Vinci s'intéresse notamment au trafic aérien, comme en témoigne l'acquisition de la concession des 10 aéroports portugais via ANA. Un secteur en pleine croissance, alors même que les budgets publics rétrécissent partout dans le monde. Les partenariats public-privé constituent un autre levier stratégique, notamment aux Etats-Unis. Vinci vient de s'y voir accorder l'exploitation des parkings de Chicago sur une durée de 10 ans, un beau succès pour le géant hexagonal de la construction.

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