Un intérêt qui reste à confirmer

Le spécialiste français des concessions et de la construction Vinci serait actuellement en train d'étudier la possibilité de faire une offre pour prendre le contrôle du groupe ADP, spécialisé dans la construction, l'aménagement et l'exploitation de plates-formes aéroportuaires. Selon les informations dévoilées par l'agence Bloomberg mais encore non confirmées par le porte-parole de Vinci, le groupe dirigé par Xavier Huillard et qui emploie plus de 185 000 collaborateurs répartis dans une centaine de pays aurait pour ambition de prendre le contrôle total du groupe Aéroports de Paris.

Mais rien n'est encore fait puisque, de son côté, l'État français, qui possède aujourd'hui 50,63 % du capital de la firme, pourrait quant à lui choisir de diminuer sa part « graduellement plutôt que de tout vendre à un seul acquéreur », comme l'expliquent différents médias. Il se murmure en effet que d'autres candidats pourraient être intéressés par un investissement dans le groupe ADP.

En lice pour un autre projet à Belgrade

L'envie du groupe de construction et de concessions de prendre le contrôle d'ADP pourrait aisément trouver sa place dans le fait que Vinci, anciennement connu sous le nom de Société générale d'entreprises (SGE), a récemment fait du développement aéroportuaire un axe stratégique prioritaire. Pour preuve, la firme détient actuellement 8 % d'ADP et siège à son conseil d'administration.

En parallèle de cette annonce, le groupe français, dont l'activité s'organise autour de 4 pôles, à savoir Vinci Concessions, Eurovia, Vinci Construction et Vinci Energies, a également fait savoir hier qu'il faisait partie des cinq prétendants en course pour la concession de l'aéroport Nikola Tesla de Belgrade, en Serbie, suite à sa candidature ne faisant appel à aucun partenaire.

Selon les informations diffusées par les autorités serbes, le classement de la phase II place le consortium Meridiam / Zurich Airport / Eiffage au premier rang devant GMR / Terna et Vinci Airports. Le lauréat remportera l'exploitation de l'infrastructure pendant 25 ans.