Vieillissement de la population, attractivité... Les métiers du funéraire face aux difficultés de recrutement

Alors que les métiers du secteur funéraire font face à des besoins croissants de recrutement, ils sont parfois laissés de côté en raison des conditions de travail. Les professionnels tentent dès lors d'enclencher des leviers d'attractivité. Ces professions nécessaires, souvent méconnues, vivent depuis une quinzaine d'années des transformations majeures, tant dans leur structure que dans les missions qu'elles exercent.
Publié le 01-11-2023 par Emma Rodot
La filière funéraire avait besoin de mettre des chiffres sur un phénomène qui la gagne depuis quelques années, à savoir un manque de personnel de plus en plus criant. Quels sont alors les besoins de recrutement dans ces métiers, plutôt méconnus, mais au combien nécessaires, auxquels les Français font appel deux fois dans leur vie en moyenne ?
La Fédération nationale du funéraire, qui représente 11.000 des 25.000 salariés de la branche (environ 4.000 entreprises en France), a mené l'enquête en octobre 2023 auprès de ses adhérents. Près de 3.500 emplois seront à pourvoir en 2024 dans l'Hexagone, estime-t-elle. L'Île-de-France arrive en tête avec 30 % des besoins, suivie de la région Auvergne-Rhône-Alpes (14 %) et des Hauts-de-France (11%). Des données corrélées à la densité de population, mais qui sont aussi à mettre en relation avec son vieillissement. La mortalité augmentera en effet de 3 à 5 % en France dans les quinze prochaines années en raison du « papy-boom », indique la fédération, à savoir l'arrivée dans le troisième âge de la population née entre 1946 et 1964.
Un manque d'attractivité
Ces difficultés de recrutement trouvent notamment leur origine dans la méconnaissance de ces métiers, estime Guillaume Fontaine, directeur général de la première fédération patronale, à l'initiative de l'enquête représentant 8.000 salari
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