Un chiffre d'affaires très faible

En ce mois d'août 2018, il est l'heure de faire le bilan pour Vergnet. Hier soir, le groupe industriel français actif sur les marchés de l'énergie éolienne, solaire et hybride a présenté les résultats économiques de son premier semestre 2018, un « semestre paradoxal » selon la direction de la firme. Alors que Vergnet, présent dans plus de 40 pays, a vu les six premiers mois de l'année marqués par un chiffre d'affaires particulièrement faible, le groupe a été capable de poser toutes les bases de son redressement dans le même temps, avec une reprise par le consortium ARUM actée, un nouveau management en place, une restructuration et deux nouveaux contrats importants acquis qui viennent mettre fin à une longue période d'activité insuffisante.

Dans ce contexte, Vergnet, qui compte parmi ses filiales Photolia, Vergnet Pacific, Vergnet UK ou encore Energies 21, estime que le chiffre d'affaires semestriel très faible estimé à 3,5 millions d'euros devrait connaître une belle progression au cours du second semestre 2018.

Confiance en l'avenir

Le groupe français, dont l'activité est principalement axée sur les énergies renouvelables, révèle qu'il ne s'attendait pas à une belle performance au cours du premier semestre 2018 puisque la période a été marquée par le fait que Vergnet n'avait pas signé de nouveaux contrats pendant de longs mois à cause de sa situation financière difficile. Ainsi, entre janvier et fin juin, le groupe, actuellement dirigé par Patrick Werner et Vincent Froger de Maunay, a uniquement honoré des contrats signés l'an passé, dont une grande majorité étaient en réalité déjà achevés fin 2017.

Mais, désormais, grâce au redressement du groupe, Vergnet, fort d'un bilan financier assaini et de nouvelles commandes reçues, nourrit plus d'ambitions pour le second semestre 2018 qui vient de débuter, en visant un chiffre d'affaires et un résultat « en nette amélioration ».