Transdev : un déficit structurel (Veolia Environnement)

Ce mercredi 9 avril, lors de la présentation des résultats 2013 de Transdev, le PDG Jean-Marc Janaillac a reconnu que le chemin à parcourir serait certainement long et semé d'embûches. Certains indicateurs du groupe de transports publics sont en effet dans le vert, à l'instar de la dette qui s'établit à 1,1 milliard d'euros (1,9 milliard en 2012). Une performance permise par 100 millions d'euros de cession d'actifs, sans oublier une augmentation de capital de 560 millions d'euros de la part des 2 coactionnaires : la Caisse des dépôts et consignations, et Veolia Environnement. La marge opérationnelle passe également de 4,5 à 5,2% entre 2012 et 2013, à périmètre constant. Au final, les pertes nettes se réduisent à 130 millions d'euros en 2013, contre 390 millions en 2012.

Veolia Environnement : les leviers de croissance de Transdev

Des chiffres qui permettent au géant des transports publics d'envisager un retour à la profitabilité dès l'exercice 2014, bien plus tôt que les prévisions initiales. Le groupe devrait donc capitaliser sur cette amélioration de sa santé financière pour se relancer. Plusieurs leviers de croissance sont à l'étude : le ferroviaire régional, la diversification dans les véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC), les contrats à l'international, etc. Enfin, Transdev pourrait, à terme, se désengager de la SNCM, véritable point de blocage du capital.