Une France pliée en quatre mais qui ne fait pas rire
Notre système politique sort du premier tour éreinté et profondément divisé. Les positions combinées de chacun face à quatre clivages expliquent le vote mais ne favoriseront pas la gouvernance du pays. Par Arnaud Mercier, Université Paris II Panthéon-Assas.
Publié le 25-04-2017 par Arnaud Mercier
23 ; 22 ; 20 ; 19 : ces quatre chiffres ainsi alignés dessinent un portrait bien divisé de la France. Dans une phase de décomposition politique déjà bien entamée, le jeu partisan et électoral vient de subir un électrochoc sans comparaison. Les deux partis de gouvernement qui alternent au pouvoir sont éliminés du second tour, et ne représentent à eux deux (PS et LR) que 26 des suffrages exprimés.
Trois des quatre forces politiques qui se détachent dans cette compétition inédite n'ont jamais été au pouvoir, et pour le candidat en tête, son mouvement politique n'existait pas il y a seulement un an ! Ce scrutin est donc non seulement un accélérateur de décomposition mais aussi un ferment de recomposition. Cette recomposition dessine un spectre politique qui se joue à quatre forces quasi équilibrées.
Cet éparpillement nouveau, façon puzzle, ne laisse rien augurer de bon quant à la gouvernabilité future du pays, car chacun comprend immédiatement que l'émergence d'une majorité parlementaire est tout sauf une certitude. Dans une configuration où les rapports de force sont si proches, la majorité présidentielle du futur élu, le 7 mai prochain, ne trouvera pas forcément un nombre suffisant de circonscriptions où ses candidats sortiront en tête ou bien placés.
Quatre clivages structurants
Mais au-delà de ces projections électorales sur juin prochain, le résultat du premier tour de la présidentielle montre une fracturation de l'électorat, et donc des Français, autour de plusieurs enjeux
Lire la suiteLes dernières actualités
Publié le 24/04/2024 à 10:43:31
Aide américaine à l'Ukraine : les États-Unis vont envoyer des armes à Kiev « dès cette semaine »Publié le 24/04/2024 à 10:43:26
Aéronautique : Boeing va verser 425 millions de dollars d'avance à son sous-traitant SpiritPublié le 24/04/2024 à 10:43:26
Plan social d'ampleur chez Casino : entre 1.293 et 3.267 postes supprimés en FrancePublié le 24/04/2024 à 10:43:26
Simplification : Bruno Le Maire présente un plan pour débarrasser les entreprises de « la paperasse »Publié le 24/04/2024 à 10:43:25
Le Qatar pourrait acheter 120 véhicules blindés VBCI fabriqués par KNDS FrancePublié le 24/04/2024 à 10:43:21
Le français FlexAI, chaînon manquant pour démocratiser l'intelligence artificielle, lève 28,5 millions d'eurosPublié le 24/04/2024 à 10:43:20
Aviation commerciale : Airbus et sa supply chain peinent à répondre à toute la demande mondialePublié le 24/04/2024 à 10:43:20
RER dans les métropoles françaises : l'Etat pose les règles du jeuPublié le 24/04/2024 à 10:43:15
Les profits de Tesla s’écroulent, Elon Musk promet de lancer une voiture à bas coût rapidementPublié le 24/04/2024 à 10:43:08
RER métropolitains: « L'État fera ce qu'il faut pour mettre les moyens adaptés »Publié le 23/04/2024 à 10:43:31
Les 5 infos business à retenir ce mardi matin (Renault/Nissan, Pacte de stabilité, solaire, Corée du Nord, Banque Postale)Publié le 23/04/2024 à 10:43:30
Pourquoi Ursula von der Leyen ne doit pas rester présidente de la Commission européennePublié le 23/04/2024 à 10:43:30
L’avenir du tourisme spatial ne dépend pas uniquement de la technologie, ni du prixPublié le 23/04/2024 à 10:43:29
Assurance chômage : le gouvernement accélère et fixera les nouvelles règles à partir du 1er juilletPublié le 23/04/2024 à 10:43:29
Plein emploi en 2027 : François Villeroy de Galhau ne croit plus à la cible d'Emmanuel MacronPublié le 23/04/2024 à 10:43:25
Health Data Hub : le choix de Microsoft pour héberger les données de santé des Français, une polémique sans finPublié le 23/04/2024 à 10:43:20
L’intelligence artificielle avance, le cancer reculePublié le 23/04/2024 à 10:43:15
Alliance Renault-Nissan : une trajectoire à deux vitessesPublié le 23/04/2024 à 10:43:15
Agriculture : pourquoi la crise agricole pourrait durer jusqu'en 2025Publié le 23/04/2024 à 10:43:08
Le nombre de millionnaires en Afrique devrait augmenter de 65 % au cours de la prochaine décennie