La ville de Los Angeles a-t-elle décidé de mettre des bâtons dans les roues d'Uber ou plus exactement dans les roues des trottinettes et vélos Jump (qui appartient à Uber) ? La ville, via son département des transports (LADOT - Los Angeles Department of Transportation), demande à la firme de pouvoir accéder aux données de localisation des vélos et trottinettes Jump. Le but ? Vérifier le respect du nombre de véhicules en circulation ou encore l'accès au service pour les personnes à faibles revenus.

Uber dit non

Uber n'a pas souhaité répondre favorablement à la requête du LADOT pour des raisons de protection de données sensibles. Le LADOT a donc prévenu que si la firme ne joue pas le jeu, son « permis sera suspendu, et éventuellement révoqué ». De son côté, Uber - qui a perdu plus d'un milliard de dollars au cours du troisième trimestre 2019 - a déclaré qu'« étant donné qu'il semble que tous les moyens de trouver un compromis soient épuisés, une plainte va être déposée, ainsi que la demande d'une ordonnance restrictive à la Cour suprême de Los Angeles, afin qu'un juge entende [son] inquiétude et empêche LADOT de suspendre [son] permis ». Le LADOT a fait savoir que plusieurs sociétés ont déjà coopéré (Lime, Bird...). Uber a jusqu'à aujourd'hui 17 h 00 (heure de Los Angeles) pour dire oui à la requête du LADOT sans quoi des mesures suspensives seront adoptées.