Uber n'est pas mort, car il roule encore

Uber nest pas mort, car il roule encore

La journée nationale de mobilisation des taxis contre Uber, marquée par de nombreux actes de violence, a laissé la filiale française du géant californien de marbre.

Publié le 26-06-2015 par Guilhem Baier

Manifestations violentes

 

Un peu partout en France les chauffeurs de taxi ont manifesté ce jeudi et organisé de nombreuses actions de blocages routiers et des opérations escargots. Certaines ont même dégénéré en batailles rangées, voire en agression des chauffeurs Uber, voire de ses clients. La violence des ces attaques fut parfois telle que la chanteuse Courtney Love, en voyage à Paris et désirant se rendre à l'aéroport, a été prise à partie et la voiture de son chauffeur mise en pièces. Choquée, Courntey Love a déclaré  qu'elle avait été plus en sécurité à Bagdad qu'à Paris.

Il faut dire que les manifestations ont parfois complètement dégénéré. Les images des exactions commises par les chauffeurs mobilisés contre Uber France et le service UberPOP ont malheureusement fait le tour du monde, au lendemain de l'annonce de la candidature de Paris à l'organisation des Jeux Olympiques de 2024.

 

 

UberPOP continuera malgré l'arrêté

 

Sous la pression, le gouvernement a décidé d'un arrêté préfectoral à Paris, interdisant UberPop à Paris. Mais il n'a pas interdit l'usage de l'application, comme l'exigeaient les chauffeurs de taxi, ce qui est visiblement un point noir pour ces derniers : « Y a des chances que demain ça reparte. On attend que le gouvernement interdise tout de suite l'application. On n'est pas satisfaits, on nous prend pour des jambons », déclarait hier soir un chauffeur à l'AFP.

En attendant, Uber ne désarme pas. Thibaud Simphal, le Directeur Général d'Uber France a ainsi précisé les intentions de sa compagnie : « C'est un arrêté préfectoral, on va le contester et on verra ce que donne le recours. Pour l'instant, cela ne change rien, UberPOP peut continuer ».

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