Twitter et l'Inde : ce bras de fer qui ne faiblit pas
Il y a des tensions de plus en plus importantes entre Twitter et le gouvernement indien. Mais que se passe t-il exactement ?
Publié le 15-02-2021 par Nolwenn Guengant
En Inde, un mouvement social, lancé par les syndicats de paysans qui s'opposent à la libéralisation des marchés agricoles, prend de plus en plus d'ampleur. Face à cette situation, le gouvernement indien a fait intervenir les forces de l'ordre, coupé Internet dans plusieurs régions et demandé à Twitter de bloquer divers comptes d'activistes et autres journalistes.
Liberté d'expression
Twitter a en partie accepté la demande de l'Inde. « Nous avons pris des mesures contre des centaines de comptes qui ne respectaient pas les règles de Twitter, et en particulier ceux qui incitaient à la violence ou publiaient des menaces pouvant entraîner des situations de danger physique. Nous avons également suspendu plus de 500 comptes qui cherchaient, de manière très claire, à manipuler notre plate-forme [...] et nous nous sommes attaqués à des campagnes de désinformation qui présentaient de fortes chances d'entraîner des violences physiques. » Twitter a en revanche refusé certaines demandes du gouvernement indien « qui vont à l'encontre de [ses] principes de défense de la liberté d'expression ». L'Inde a menacé de prison les employés (indiens) de Twitter. « Qu'il s'agisse de Twitter, Facebook, LinkedIn ou WhatsApp ou de qui que ce soit d'autre, les entreprises sont libres de travailler en Inde, d'y faire des affaires mais elles doivent respecter la Constitution, elles doivent respecter la loi indienne » a déclaré Ravi Shankar Prasad, ministre de la Justice et des Technologies de l'information.
Les dernières actualités
Publié le 25/04/2024 à 10:43:08
Un projet d'usine pour minerais de batteries à 480 millions d'euros débarque en GirondePublié le 24/04/2024 à 10:43:31
Aide américaine à l'Ukraine : les États-Unis vont envoyer des armes à Kiev « dès cette semaine »Publié le 24/04/2024 à 10:43:26
Aéronautique : Boeing va verser 425 millions de dollars d'avance à son sous-traitant SpiritPublié le 24/04/2024 à 10:43:26
Plan social d'ampleur chez Casino : entre 1.293 et 3.267 postes supprimés en FrancePublié le 24/04/2024 à 10:43:26
Simplification : Bruno Le Maire présente un plan pour débarrasser les entreprises de « la paperasse »Publié le 24/04/2024 à 10:43:25
Le Qatar pourrait acheter 120 véhicules blindés VBCI fabriqués par KNDS FrancePublié le 24/04/2024 à 10:43:21
Le français FlexAI, chaînon manquant pour démocratiser l'intelligence artificielle, lève 28,5 millions d'eurosPublié le 24/04/2024 à 10:43:20
Aviation commerciale : Airbus et sa supply chain peinent à répondre à toute la demande mondialePublié le 24/04/2024 à 10:43:20
RER dans les métropoles françaises : l'Etat pose les règles du jeuPublié le 24/04/2024 à 10:43:15
Les profits de Tesla s’écroulent, Elon Musk promet de lancer une voiture à bas coût rapidementPublié le 24/04/2024 à 10:43:08
RER métropolitains: « L'État fera ce qu'il faut pour mettre les moyens adaptés »Publié le 23/04/2024 à 10:43:31
Les 5 infos business à retenir ce mardi matin (Renault/Nissan, Pacte de stabilité, solaire, Corée du Nord, Banque Postale)Publié le 23/04/2024 à 10:43:30
Pourquoi Ursula von der Leyen ne doit pas rester présidente de la Commission européennePublié le 23/04/2024 à 10:43:30
L’avenir du tourisme spatial ne dépend pas uniquement de la technologie, ni du prixPublié le 23/04/2024 à 10:43:29
Assurance chômage : le gouvernement accélère et fixera les nouvelles règles à partir du 1er juilletPublié le 23/04/2024 à 10:43:29
Plein emploi en 2027 : François Villeroy de Galhau ne croit plus à la cible d'Emmanuel MacronPublié le 23/04/2024 à 10:43:25
Health Data Hub : le choix de Microsoft pour héberger les données de santé des Français, une polémique sans finPublié le 23/04/2024 à 10:43:20
L’intelligence artificielle avance, le cancer reculePublié le 23/04/2024 à 10:43:15
Alliance Renault-Nissan : une trajectoire à deux vitessesPublié le 23/04/2024 à 10:43:15
Agriculture : pourquoi la crise agricole pourrait durer jusqu'en 2025