Trump déclare le retrait des troupes de Syrie, le chef du Pentagone démissionne

James Mattis et Donald Trump

Vingt-quatre heures après la décision de Donald Trump de retirer les troupes américaines de Syrie - contre son avis -, James Mattis, le secrétaire à la Défense, a annoncé qu'il renoncera à ses fonctions à la tête du Pentagone en février prochain. Le ministre démissionnaire prônait aussi le maintien d'une forte présence militaire américaine en Afghanistan. Or, Donald Trump envisage de rapatrier jusqu'à 7.000 soldats de cette zone du monde.

Publié le 21-12-2018 par latribune.fr

Désavoué par Donald Trump alors qu'il plaidait en faveur du maintien des troupes américaines en Syrie pour lutter contre l'organisation État islamique (EI), le secrétaire américain à la Défense, James Mattis, a présenté sa démission jeudi 20 décembre et quittera ses fonctions fin février.

Dans un courrier adressé au locataire de la Maison Blanche, cet ex-général des Marines, assez respecté, a insisté sur la nécessité pour les États-Unis de "conserver des alliances fortes" et "de traiter ses alliés avec respect" - une critique à peine voilée envers Donald Trump et ses politiques isolationnistes. Il a expliqué qu'il préférait laisser la place à un secrétaire à la Défense qui partagera davantage la vision du chef de la Maison blanche.

La veille, le président américain avait proclamé avec stupeur la défaite de l'État islamique sur Twitter, en soulignant qu'il s'agissait du seul objectif des forces américaines sur place, puis a annoncé le début immédiat de leur rapatriement. Les États-Unis disposent actuellement d'environ 2.000 hommes en Syrie.

Trump a "perdu toute patience" avec la présence des troupes en Afghanistan

Bien que le ministre démissionnaire n'évoque pas directement le dossier syrien dans sa lettre de démission, il était opposé au retrait des forces américaines de Syrie et prônait aussi le maintien d'une forte présence militaire en Afghanistan, afin de contraindre les insurgés taliban à venir à la table des négociations. Or, deux représentants américains ont fait part

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