Très haute altitude : ce nouveau Far West contre lequel Sébastien Lecornu veut protéger la France

Dans ce nouvel espace de conflictualité, la France se dote d'une stratégie en matière de très haute altitude (THA), une zone de non-droit située entre 20 et 100 kilomètres au-dessus de la Terre. Trois piliers pour protéger la France : détecter, neutraliser, et, enfin, opérer à son profit dans la THA.
Publié le 18-06-2025 par Michel Cabirol
En matière de très haute altitude (THA), ce nouvel espace de conflictualité compris entre 20 et 100 kilomètres d'altitude découvert par le grand public avec le ballon chinois espion abattu en février 2023 au-dessus des Etats-Unis, la France a déjà tout ou presque sur le plan technologique et opérationnel, grâce notamment au CNES, qui est un pionnier dans la maîtrise des ballons stratosphériques, et aux capacités existantes de l'armée de l'air et de l'espace (AAE)...
Il manquait simplement à la France une volonté politique qui devait être mise en musique par une stratégie au sein de l'AAE. C'est fait depuis mardi au salon aéronautique du Bourget par le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, et par le général Alexis Rougier, responsable de la THA. « Ne pas pouvoir agir dans la THA exposerait la France à des vulnérabilités exploitables par ses compétiteurs maîtrisant cet environnement », a martelé Sébastien Lecornu.
La THA, une zone grise
« C'est un espace complexe parce qu'il est gris, a rappelé le ministre des Armées. C'est une zone floue et nonrégulée ». Depuis le survol du ballon chinois détecté par la défense américaine, Sébastien Lecornu a donc demandé à l'armée de l'air de travailler sur cette stratégie. Par ailleurs, l'utilisation par la Russie en Ukraine et par Israël contre l'Iran en octobre 2024 de missiles hypervéloces capables de manœuvrer, rendant ainsi moins prédictibles leurs trajectoires, n'a fait que renforcer la nécessité de s'intéresser à la question. Le ch
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