Transition énergétique : la France dans le Top 10 mondial, le G20 en retard

éolienne + nucléaire

Le Royaume-Uni et la France, eux-mêmes loin derrière les pays nordiques, sont les seuls membres du G20 à fournir assez d’efforts dans la transition énergétique, fait valoir le Forum économique mondial dans son 10e rapport sur le sujet. Mais les avancées restent trop timides à l'échelle du globe.

Publié le 21-04-2021 par Marine Godelier

En matière de transition énergétique, les États les plus riches sont à la traîne : avec le Royaume-Uni, la France (en 9e position) est le seul membre du G20 à figurer dans le Top 10 des pays les plus avancés sur le sujet, selon le rapport « Fostering Effective Energy Transition » (« Favoriser une transition énergétique efficace ») du Forum économique mondial.

Publié ce mercredi 21 avril, il analyse les performances de 115 pays du monde, à l'aune d'un indice de transition énergétique (ETI). Et ses conclusions sont sans appel : seuls 13 d'entre eux ont connu une progression constante, à un rythme satisfaisant pour décarboner, lors de ces dix dernières années.

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Pourtant, des efforts sont fournis, soulignent les auteurs. Sur cette même période, 92 pays ont augmenté leur score global en moyenne. La capacité mondiale du solaire photovoltaïque a été multipliée par sept, et celle de l'éolien par près de trois. Et les investissements dans la transition, à l'échelle du globe, sont passés de moins de 300 milliards de dollars en 2011, à près de 500 milliards en 2020 - malgré la pandémie. Du reste, les engagements politiques ne manquent pas : « 8 des 10 plus grandes économies se sont engagées à atteindre un objectif zéro émission nette » d'ici à la moitié du siècle.

Les pays nordiques y sont pour beaucoup : immuablement, la Suède, la Norvège et le Danemark monopolisent les marches du podium.

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