La fin des sanctions économiques internationales en 2011 avaient permis aux constructeurs internationaux de revenir en Birmanie. Cette année, c'est Toyota qui vient s'y implanter, motivé par la croissance du marché automobile et de l'économie nationale. S'il y vend déjà des véhicules - les modèles Hilux, Vios et Rush - tous sont issus de l'importation. Rapportant une demande de voitures particulières croissante, avec une multiplication par deux des ventes entre 2017 et 2018, il espère inciter les consommateurs à se tourner vers sa marque en installant ce site et en mettant en place des mesures incitatives.

Alimenter le marché intérieur

L'usine, dont l'installation doit démarrer en juin prochain, produira des modèles Hilux à destination du marché birman. Quant à leur fabrication, elle sera lancée à partir de février 2021. Toyota, dirigée en Europe par Jacques Pieraerts, parie sur un volume de production annuel de 2 500 unités avec la méthode SKD (Semi Knock-Down). Le site assemblera donc des unités préalablement montées sur des sites en Asie. Il s'établira aux abords de la métropole de Yangon, dans la zone économique spéciale de Thilaw.

L'automobile, créatrice d'emplois ?

Cette nouvelle structure pourrait entraîner l'embauche de 130 employés. L'investissement impliqué s'élève à quelques 52,6 millions de dollars américains. Il représente une participation de 85 % de Toyota Motor Company et de 15 % de Toyota Tsucho Corporation. Quant à la direction générale, elle sera attribuée à Yoshihisa Tonozuka.