Les prévisions des analystes dépassées

Le groupe pétrolier et gazier français Total termine ce mois d'octobre 2017 en beauté ! Ce matin, le groupe dirigé par Patrick Pouyanné a dévoilé les résultats financiers de son troisième trimestre, un trimestre marqué par une reprise des cours du brut et la hausse de sa production, menant dès lors à un bénéfice net en progression de 39 % pour atteindre 2,724 milliards de dollars sur les trois derniers mois écoulés. En marge de cela, celle qui est la première entreprise française en termes de chiffre d'affaires a également vu son bénéfice ajusté augmenter de 29 % à 2,674 milliards de dollars. Ces performances vont au-delà de ce que les analystes attendaient, puisque ces derniers misaient sur un bénéfice de 2,634 milliards de dollars. Par ailleurs, le résultat opérationnel net ajusté de l'exploration-production ressort en hausse de 84 %.

Dans le détail, Total, qui négocie actuellement avec Engie au sujet du gaz naturel liquéfié, a pu profiter d'une remontée des cours du brut, le baril de Brent s'échangeant à 52,1 dollars en moyenne sur le troisième trimestre 2017, contre 45,9 dollars un an plus tôt. Aussi, le groupe français a-t-il augmenté sa production d'hydrocarbures de 6 % à 2,581 millions de barils équivalent pétrole par jour.

Une grande prudence sur le long terme

Et cela promet de continuer, puisque la firme table sur une hausse générale de 5 % de sa production cette année, en profitant du démarrage de nouveaux projets importants. Malgré des résultats en hausse et un troisième trimestre 2017 très satisfaisant, Total, qui pourrait créer 1 000 emplois en France à l'avenir, principalement dans le domaine des énergies renouvelables, entend poursuivre ses économies engagées en 2014 lors de la chute des cours du pétrole.

Le groupe pétrolier et gazier va ainsi continuer « de mettre en oeuvre sa stratégie de croissance rentable visant à tirer parti de l'environnement de coûts bas, notamment en lançant des projets à forte rentabilité », révèle le communiqué diffusé ce jour, tandis que « l'objectif d'économies de coûts opératoires sera dépassé pour atteindre plus de 3,6 milliards de dollars », soit une hausse de 100 millions de dollars par rapport à l'objectif précédent.