Un chantier sans accroc

Total au Myanmar, l'ancienne Birmanie, voila qui a fait couler beaucoup d'encre, et suscité de nombreuses critiques et accusations de la part d'ONG et de la presse internationale, à l'occasion du chantier du projet de Yadana. Ce matin, Total, dans son communiqué de presse, espère tourner la page des critiques en annonçant le début de la mise en production de son nouveau projet, celui de Badyamar, projet offshore situé à environ 220 kilomètres au sud de la ville de Yangon, au large des côtes de l'Union du Myanmar. Le géant pétrolier français a en effet précisé que, depuis son lancement en 2014, le chantier du projet a été réalisé dans les meilleures conditions, sans aucun incident avec arrêt, alors qu'il a nécessité en tout 5 millions d'heures travaillées.

Un prolongement pour Yadana

Le projet Badyamar permettra de prolonger au-delà de 2020 l'ensemble du plateau de production du champ gazier de Yadana, un champ qui représente un potentiel d'extraction de 8 milliards de mètres cubes par an. Total est l'opérateur et l'actionnaire principal de ce projet. Il dispose d'une participation de 31,2 % dans le projet, et compte pour partenaires Chevron-Unocal, présent à hauteur de 28,3 %, PTTEP (25,5 %) et la compagnie nationale Myanmar Oil and Gas Enterprise - MOGE qui détient 15 %.

Le projet Badyamar se compose d'une plateforme de puits, reliée aux installations de production de Yadana, ainsi que le forage de quatre nouveaux puits horizontaux, qui permettront l'extension du champ de Badamyar. Le projet comprend en outre l'installation d'une nouvelle plateforme de compression du gaz extrait.