Thalys-Eurostar : pressée de réduire les coûts, la SNCF relance son projet de fusion
La fusion, souhaitée dès 2019, avant la crise Covid, est plus que nécessaire pour la compagnie française. D'une politique de "petits prix" menée en plein Covid pour relancer le segment voyageurs, la SNCF va devoir s'imposer avec cette nouvelle marque issue de la fusion.
Publié le 06-10-2021 par latribune.fr
Le rapprochement des marques Thalys et Eurostar, majoritairement contrôlées par la SNCF, aura bien lieu. Mais alors que la fusion en une seule entité devait être effective dès cette année, la pandémie de Covid-19 et l'analyse du dossier par la Commission européenne, devraient finalement la concrétiser à 2022, confirme la compagnie ferroviaire aux Echos mardi.
D'ici quelques années, les deux marques à grande vitesse se fondront ainsi sous le seul nom Eurostar qui bénéficie d'une plus grande notoriété en Europe, selon la SNCF. "La fusion ne va pas se réduire à un changement de couleur de peinture des rames. Pour la classe affaires, c'est notamment plus de synergies et homogénéité grâce à un système informatique unique (de réservation NDLR)".
Après avoir perdu 3 milliards d'euros en 2020 en raison des confinements imposés par la pandémie, l'enjeu pour la SNCF est en effet de se repositionner sur la grande vitesse et sur la clientèle voyageurs, particulièrement malmenées par la crise sanitaire, avec une baisse du trafic de 48%, et - du fait des "petits prix" consentis pour regagner le coeur des voyageurs.
Les pertes du Covid ont accéléré le projet
Thalys, qui relie la France, la Belgique, les Pays-Bas et le nord-ouest de l'Allemagne, cherche alors à se relancer. En 2020, la société franco-belge a vu son chiffre d'affaires chuter de 70%, à 165,6 millions d'euros et a essuyé une perte
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