Un contrat hors norme jamais vu au Canada

Thales poursuit son ascension vers les sommets. Le groupe d'électronique de défense vient de signer avec le Canada un contrat de soutien en service qui pourrait durer 35 ans. La Marine royale canadienne a décidé de confier au groupe français la réparation, le rééquipement et la maintenance des navires de patrouille côtiers et de l'Arctique (NPEA), ainsi que des navires de soutien interarmées (NSI). Ce contrat baptisé AJISS inclut également la formation. Il est prévu pour une durée initiale de huit ans (800 millions de dollars canadiens, soit 540 millions d'euros). Le contrat prévoit une prolongation de 27 ans, soit une durée totale de 35 ans et un montant susceptible d'atteindre 3,5 milliards d'euros (5,2 milliards de dollars canadiens). Dans son communiqué, Thales indique qu'il s'agit là du « contrat de soutien en service le plus important de l'histoire du Canada ».

De belles retombées économiques pour le Canada

Cet accord historique bénéficie évidemment aux deux parties. La Marine royale canadienne héritera du savoir-faire de Thales et de son expérience accumulée en Australie depuis près de 30 ans. Par ailleurs, la mission confiée générera de nouveaux emplois. « La solution de soutien en service proposée par Thales permettra la création de nouveaux emplois et assurera l'opérationnalité et le bon fonctionnement des navires d'un bout à l'autre du pays », indique Mark Halinaty, directeur de Thales au Canada. Si la durée du contrat est portée à 35 ans, il pourrait entraîner des retombées économiques estimées à 250 millions de dollars canadiens (170 millions d'euros) dans plusieurs secteurs, par exemple en recherche et développement.