Tesla : un nouveau capteur passé au crible

Le 31 juillet dernier, le constructeur a déposé à la Commission fédérale des communications américaine une demande pour obtenir une dérogation concernant un capteur à courte-portée. Celui-ci s'installerait dans l'habitacle.

Publié le 21-08-2020 par Alexandra Nuiry

Derrière la demande de Tesla, un capteur à ondes millimétriques. Problème : celui-ci dépasse la puissance d'émission autorisée par la Commission en matière de capteurs de mouvement à courte portée à destination des véhicules.

Reuters explique que cette technologie est constituée de quatre points de transmission et trois points de réception ainsi que d'un radar sur le pare-choc avant. Grâce aux ondes millimétriques, les capteurs pourraient repérer des mouvements tels que des battements de coeurs ou une respiration. Par ailleurs, ils ne seraient pas bloqués par les tissus fins, souvent posés sur les sièges enfants en cas de chaleurs, et pourraient faire la différence entre un objet et un passager installé à l'arrière. Ces capteurs permettraient donc de réduire les risques pour les enfants laissés dans des voitures, notamment en cas de grande chaleur.

La société, toujours citée par Reuters, revendique également une détection plus précise des corps et ainsi l'adaptation des airbags aux passagers en cas d'accident. Sa portée à l'extérieur pourrait en faire un atout contre les vols ou la casse.

Suivre le cas Soli

Une dérogation pour un outil similaire avait été demandé par Valeo en mars. Dans le cas de Tesla, la Commission recevra des commentaires jusqu'au 21 septembre prochain. Une réponse de sa part est prévue pour le 19 octobre 2020. Tesla souhaiterait bénéficier des paramètres accordés à Google pour l'exploitation de son capteur Soli.