Il y a quelques jours, Elon Musk publiait deux tweets, le premier annonçant la production de 500 000 véhicules en 2019 et le deuxième le nuançant. Seulement, en communiquant sur Twitter à ce sujet, Elon Musk s'est attiré les foudres de la Securities & Exchange Commission (SEC) avec laquelle il avait passé un accord à l'amiable. Cette dernière a donc saisi la justice américaine car elle estime que le patron de Tesla n'a pas respecté les termes de leur contrat conclu en septembre 2018.

Des tweets non approuvés

Elon Musk a non seulement partagé de fausses informations mais il a aussi tweeté sans l'approbation des services juridiques de Tesla. La SEC estime donc qu'il a fait « très exactement ce que les termes du jugement devaient empêcher ». Du côté de Tesla, gérée en France par Marc Cerda, on confirme la publication de tweets non approuvés mais on affirme que « M. Musk pensait que la substance du message avait déjà été examinée de manière appropriée. [En outre], le tweet a été publié en dehors des heures d'ouverture du Nasdaq » limitant ainsi les conséquences sur le cours boursier du constructeur. Elon Musk, qui pourrait être démis de ses fonctions, n'en est pas à son premier « dérapage » sur les réseaux sociaux. Déjà épinglé par la SEC, il a affirmé en interview sur CBS n'avoir « aucun respect » pour le gendarme boursier.