Été 2018. Le spéléologue Vernon Unsworth aide à sauver des enfants thaïlandais coincés dans une grotte. Elon Musk, de son côté, envoie un mini sous-marin, action qualifiée de « coup de publicité » par Unsworth. S'en suit alors une querelle par médias interposés. Le patron de Tesla, qui compte notamment Volkswagen ou encore Renault parmi ses concurrents, finit par qualifier Unsworth de « pedo guy » sur Twitter. Unsworth décide alors d'attaquer Musk en justice.

Procès en décembre

Pour Elon Musk, le terme « pedo guy » (littéralement « mec pédo ») ne fait pas référence aux moeurs du spéléologue mais est une insulte courante en Afrique du Sud où il a vécu adolescent. « C'est synonyme de "vieilhomme glauque" et c'est utilisé pour insulter l'apparence d'une personne et son comportement, pas pour accuser cette personne d'actes pédophiles. » Une explication qui, comme celle des avocats de Musk, n'a pas convaincu le juge fédéral Stephen Wilson. Celui-ci estime qu'un procès est nécessaire d'autant plus que de nouveaux éléments sont apparus depuis le début de l'affaire. On a ainsi appris que le patron de Tesla avait embauché un détective privé afin d'essayer de trouver des informations compromettantes sur Unsworth. En outre, dans un e-mail envoyé à un journaliste de Buzzfeed, il traite Unsworth de « violeur d'enfants » et l'accuse d'avoir épousé une petite fille de 12 ans...

Cette affaire aura-t-elle des conséquences sur le cours de l'action Tesla ? Affaire à suivre...