Elon Musk, directeur général de Tesla, et la SEC, ce n'est pas une grande histoire d'amour. Alors que le premier avait déjà affirmé n'avoir aucun respect pour la Securities & Exchange Commission lors d'une interview dans l'émission américaine 60 minutes (CBS), la deuxième estime que Musk a enfreint les règles de leur accord à l'amiable signé en septembre 2018. Des accusations que réfute le principal intéressé qui avait jusqu'au 11 mars pour réagir.

Promesses tenues ou promesses rompues ?

Toujours au cours de l'interview donnée sur CBS, Elon Musk avait avoué que tous ses Tweets n'étaient pas automatiquement approuvés par l'administrateur en charge de Twitter contrairement à ce que stipulait son contrat avec la SEC. Cependant, la firme gérée par Marc Cerda en France a fait savoir, dans un document déposé au tribunal fédéral de Manhattan et disponible en ligne au format PDF, que les Tweets d'Elon Musk étaient bel et bien conformes à la politique de communication de Tesla. Dans sa réponse officielle aux accusations de la SEC, Musk cherche à prouver sa bonne foi et estime que l'organisation veut violer sa liberté de parole pour, en quelque sorte, se venger des propos qu'il avait tenus à la télévision. La suite du feuilleton Musk-SEC au prochain épisode...