Telecom Italia et Telefonica se disputent GVT, la filiale de Vivendi

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Vivendi se désengage complètement du secteur des télécoms en cédant sa filiale brésilienne GVT. Cette cession suscite l'intérêt des opérateurs espagnol et italien Telefonica et Telecom Italia. Le conseil de surveillance de Vivendi, réuni ce jeudi 28 août pour la présentation des comptes, examinera également les offres.

Publié le 28-08-2014 par Laurent Baquista

Un désengagement total des télécoms

 

Après SFR et Maroc Telecom, la vente de GVT vient parachever l'abandon des activités d'opérateur de télécoms du groupe français. Faute de pouvoir construire un grand réseau mondial à coups d'acquisitions fréquentes et coûteuses, Vivendi a préféré se recentrer sur les contenus, tuant une seconde fois le rêve initial de Jean-Marie Messier : l'alliance « des contenus et des tuyaux ».
La filiale brésilienne a longtemps tiré les résultats du groupe vers le haut en raison d'une croissance spectaculaire. Mais le ralentissement de cette dernière, combiné à des difficultés managériales à tous les niveaux, conduit Vivendi à s'en débarrasser.

 



Deux offres à examiner


Deux opérateurs majeurs du secteur des télécoms sont concernés par le rachat de GVT. Telefonica a déposé une offre valorisant l'entreprise brésilienne à 7,45 milliards d'euros. Telecom Italia en propose 7 milliards. Elles sont donc relativement équivalentes, à un détail près : Telecom Italia, ayant un moins bon bilan que Telefonica, apportera sans doute moins de liquidités et proposera des cessions de titres dans la transaction. S'il s'agit de titres dans des actifs liés aux contenus, Vivendi, attiré par le marché italien, pourrait se montrer très intéressé.

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