6000 emplois supprimés

Face à un marché pétrolier en berne, et à une réduction drastique des investissements des compagnies pétrolières, Technip confirme les rumeurs de plan de restructuration. Au-delà d'une conjoncture très morose, le Président Directeur Général du groupe de services à l'industrie pétrolière, Thierry Pilenko stigmatise, sur certains marchés, « des comportements irrationnels lors des appels d'offres sur de nouveaux projets, les négociations s'enlisent ou s'arrêtent sur les projets, en particulier sur le segment onshore-offshore ».

Cette récession va nécessiter un plan d'économies pour l'entreprise, d'une ampleur considérable, puisqu'il s'élève à 830 millions d'euros. Ce plan va se traduire par la suppression de 6000 emplois dans le monde, soit un peu plus de 15% des effectifs, sur les 38000 collaborateurs que compte actuellement le groupe. Toutefois, cette réduction spectaculaire des effectifs ne devrait pas occasionner de fermetures de sites en France.

Rationaliser, et investir dans les marchés porteurs

Pour parvenir à ses objectifs, en plus des suppressions d'emplois, Technip va poursuivre le plan de rationalisation de ses activités, qui avait déjà était mis en place l'an dernier. Il s'agira donc de « se concentrer sur son coeur de métier et ses actifs principaux ». Certains marchés offshore et onshore devraient en faire les frais.

En revanche, le groupe poursuivra sa politique d'investissements stratégiques et d'innovation, aussi bien dans les aires géographiques porteuses, comme le Brésil ou l'Australie, ainsi que dans cette technologie clé qu'est maintenant pour le groupe la construction d'unités flottantes de production et de liquéfaction de gaz naturel en mer, qu'il a été le premier à initier.