Taxer, scinder, nationaliser : les banques dans le viseur de nombreux candidats

Hamon taxe super profits banques

Seuls Fillon et Macron ne parlent pas des banques dans leur programme. La (vraie) séparation des activités de dépôts et de celles d’affaires se retrouve presque dans tous les autres. Jean-Luc Mélenchon a le plus détaillé ses mesures pour « mettre au pas la finance » et créer un pôle bancaire public en « socialisant » des banques généralistes.

Publié le 21-04-2017 par Delphine Cuny

« Mon véritable adversaire, c'est le monde de la finance » avait lancé le candidat Hollande en 2012 au Bourget. Le refrain, abandonné par son auteur après son accession au pouvoir, est en revanche largement repris par les candidats à sa succession. A l'exception notable de François Fillon et d'Emmanuel Macron, deux des quatre favoris, même s'ils se définissent tous comme « anti-système », chacun à sa manière.

Du côté du parti Les Républicains, François Fillon, a semblé vouloir affirmer une certaine indépendance vis-à-vis du secteur, soulignant qu'il n'avait « pas été banquier » en meeting à Nantes à la fin mars.

Proche de l'ex-assureur Henri de Castries (ex-Pdg d'Axa), pressenti pour Bercy, celui qui se revendique comme le candidat de "l'entreprise, moteur de la croissance et de l'emploi" n'a cependant pas de projet particulier concernant les banques dans son programme. Si ce n'est de fixer à la Banque publique d'investissement (BPI) « des objectifs de financement d'équipements agricoles et ruraux » et de « mettre en place avec les établissements bancaires et la BPI un plan de soutien à l'économie rurale. » Il entend aussi « renforcer les mécanismes d'orientation de l'épargne vers le financement des PME innovantes et des fonds de capital-risque » avec l'ambition de « faire de la France une nation de pointe en mati

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