Cazoo, vendeur britannique de voitures (en ligne) lancé en 2018, a annoncé la suppression de 750 emplois, principalement au Royaume-Uni. Toutefois, d'autres pays sont concernés dont la France, l'Allemagne, l'Espagne et l'Italie. Ces suppressions d'emplois représentent 15 % des effectifs de l'entreprise qui a vu ses ventes baisser lorsque les concessionnaires « classiques » (Renault, Peugeot...) ont eu le feu vert pour rouvrir.

Augmentation des coûts, guerre en Ukraine...

Baisse des ventes évoquée précédemment, hausse des coûts, menace d'une récession, concurrence élevée... Les raisons qui expliquent la décision de Cazoo de supprimer 750 emplois sont multiples. « L'entreprise n'est pas immune face au changement rapide dans l'économie mondiale et la possibilité d'une récession dans les mois à venir. La combinaison d'une inflation et de taux d'intérêt en hausse avec les problèmes de chaîne d'approvisionnement causés par la pandémie et la guerre [en Ukraine] a fait monter le coût de la vie et baisser la confiance des consommateurs » a indiqué Alex Chesterman, fondateur et directeur général de Cazoo. Pour faire des économies de l'ordre de 200 millions de livres d'ici à fin 2023, la firme va en outre diminuer diverses dépenses (marketing...) et investissements. De même, le service aux clients va être réduit. Cazoo a revu ses prévisions de ventes à la baisse pour 2023. Il anticipe désormais 70 000/80 000 ventes. Cela représente tout de même une hausse de 100 à 130 % sur une année. Depuis son lancement, Cazoo a vendu 70 000 véhicules.