Suez s'associe à TerraCycle pour recycler l'irrecyclable

Suez s'associe à TerraCycle pour recycler l'irrecyclable

Suez a annoncé hier soir un partenariat avec TerraCycle, dont le groupe a acquis 30 % des activités en Europe pour y développer des programmes de recyclage innovants.

Publié le 06-10-2016 par Guilhem Baier

Partenariat avec une start-up américaine

 

Suez a conclu un partenariat avec la jeune pousse américaine TerraCycle, reposant sur une prise de participation à hauteur de 30 % dans ses activités européennes. Le but de ce partenariat est de développer des programmes de recyclage et de collecte dans plusieurs pays d'Europe, comme la Belgique, la Finlande, la France, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et la Suède. Il s'agira de proposer aux clients, particuliers, entreprises et collectivités locales, des solutions innovantes pour recycler des déchets que l'on estimait jusqu'à présent non recyclables.

Il s'agit donc de collecter et de retraiter des types de déchets qui ne sont pas recyclés par les filières traditionnelles, comme les produits jetables, les emballages en plastique souple, les fournitures de bureau, les produits de beauté ou d'hygiène buccodentaire, les capsules de café usagées, les mégots de cigarettes, ou encore les chewing-gums.

 

Promouvoir l'upcycling

 

Selon Jean-Marc Boursier, directeur général adjoint de Suez, ce partenariat va permettre au spécialiste de l'environnement de développer de nouvelles solutions pour ses clients : en effet, « avec TerraCycle, nous allons développer un autre volet de la valorisation des déchets, dont la start-up est experte : l'upcycling, à savoir la transformation du déchet en un produit "plus noble" que celui d'origine », estime Jean-Marc Boursier dans une interview accordée à nos confrères de La Tribune.

L'upcycling a déjà montré ses possibilités dans le domaine de la mode ou du design, et Suez a également compris depuis quelques années quels bénéfices elle pouvait en tirer. Mais l'apport majeur de TerraCycle est qu'elle permet de traiter des déchets que, jusqu'à présent, on jugeait non recyclables, soit en vertu de difficultés techniques, soit parce que les volumes collectés étaient jugés trop faibles pour être intéressants dans une perspective de retraitement et de valorisation.

 

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