Une croissance timide

Le groupe spécialisé dans les services à l'environnement et aux collectivités a publié ce vendredi matin ses résultats économiques et financiers pour le troisième trimestre et les neuf premiers mois de 2017.

Durant ces trois trimestres, le résultat opérationnel de Suez ressort à 926 millions d'euros, soit une légère baisse de 0,6 % par rapport aux trois premiers trimestres de 2016 en données brutes. Mais la croissance organique est en fait de 1,4 %, une fois les données retraitées des impacts des taux de change. Le résultat d'exploitation courant a quant à lui enregistré un recul de 1,7 % en données publiées, ce qui représente également une baisse de 1 % en organique. Il s'élève à 1,92 milliard d'euros.

Enfin, le chiffre d'affaires enregistré sur les neuf premiers mois de l'exercice 2017 par Suez atteint 11,3 milliards d'euros, soit une hausse de 0,7 % en données publiées et de 1,3 % en données organiques par rapport à l'année précédente.

Ces résultats sont un peu en deçà des attentes qui ressortaient du consensus FactSet établi auprès des analystes. Ils s'attendaient à un résultat opérationnel de 940 millions d'euros, à un Ebitda de 1,96 milliard d'euros et à un chiffre d'affaires de 11,6 milliards d'euros pour l'ensemble de la période.

Des raisons de confirmer les objectifs

Toutefois, le groupe demeure tout à fait confiant dans sa capacité à atteindre ses objectifs pour l'année 2017, quelques semaines après avoir finalisé l'acquisition de la branche Eau de General Electric, GE Water, devenue depuis son rachat Suez Water Technologies & Solutions. Suez vise toujours, comme précisé dans son communiqué, « une légère croissance organique du chiffre d'affaires et de l'Ebit », un flux de trésorerie libre de 1 milliard d'euros.

Jean-Louis Chaussade, directeur général de Suez, a précisé dans le communiqué les raisons de cette confiance : « Nous sommes pleinement confiants dans leur réalisation. La progression du chiffre d'affaires de Recyclage et Valorisation Europe se poursuit, tirée par le rebond des prix des matières premières et l'inflexion positive des volumes durant le dernier trimestre. La division International a crû de 4,3 % au troisième trimestre et a remporté d'importants contrats à long terme, tels que la construction d'une unité de valorisation énergétique à Belgrade, en Serbie, ou encore la réalisation d'une nouvelle usine de recyclage des eaux usées à Perth en Australie. Enfin, malgré l'absence d'inflation en France et en Espagne, l'Eau Europe est en légère croissance grâce à des volumes vendus satisfaisants dans toutes les géographies ».