Squid Game, quand la violence de la série Netflix investit les cours d'école

Squid Game, quand la violence de la série Netflix investit les cours d'école

Ultraviolente et interdite aux moins de 16 ans, la série Squid Game inspire les écoliers qui reproduisent certains jeux dangereux dans la cour de récréation.

Publié le 08-10-2021 par Esther Buitekant

Des enfants fouettés par leurs camarades


Le succès retentissant de Squid Game a des conséquences inattendues et pour le moins inquiétantes. La série sud-coréenne, qui est en passe de devenir le plus gros succès de Netflix, a fait une entrée fracassante dans les cours de récréation, alors même qu'elle est  pourtant interdite aux moins de 16 ans. Plusieurs écoles primaires belges ont ainsi tiré la sonnette d'alarme après que des élèves aient joué dans la cours à une version très violente du jeu 1,2,3 soleil. La directrice d'une école primaire d'Erquelinnes, en Belgique, a confirmé au micro de BFMTV qu'une élève avait "fouettée par un autre élève" pendant qu' "ils jouaient à ce jeu qui passe dans la série, en l'occurrence 1,2,3, soleil, et où celui qui perd reçoit un coup." 'Il n'y a pas eu de blessure grave heureusement, mais c'est déjà dramatique pour les enfants. Les enfants viennent à l'école pour être en sécurité, pas pour recevoir des coups', s'est également émue l'enseignante sur la RTBF.


La vigilance des parents requise


Dans Squid Game, des joueurs surendettés s'affrontent dans des jeux mortels inspirés de jeux d'enfants afin de décrocher une forte somme d'argent. La série a envahi les réseaux sociaux, notamment Tik Tok où les vidéos en référence au programme se multiplient, ce qui explique probablement pourquoi de très jeunes enfants y ont eu accès. "J'en appelle aussi aux parents à s'intéresser à peu moins aux écrans et aux outils, mais un peu plus à ce qu'il se passe à l'intérieur de l'écran. Et à contribuer une fois encore à éveiller l'esprit critique de leurs enfants en essayant de les sensibiliser au fait que ces contenus ne sont pas adaptés à tous les âges", a recommandé Thomas Rohmer, le fondateur de l'Observatoire de la parentalité et de l'éducation numérique, sur BFMTV.

 

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