Sous la pression des créanciers, CNIM est contraint de remettre Bertin Technologies en vente

Bertin Technologies CNIM

Les mauvais résultats financiers de CNIM ont effrayé ses créanciers. La famille Dmitrieff, qui détient le groupe marseillais (56,56%) est contrainte de remettre en vente sa pépite Bertin Technologies (défense et sécurité).

Publié le 28-07-2021 par Michel Cabirol

Sous la pression des créanciers, la famille Dmitrieff, qui détient le groupe CNIM (56,56% et 65,55 % des droits de vote) est contrainte de remettre en vente sa pépite Bertin Technologies, selon des sources concordantes. Le spectre de cette cession avait été pourtant écarté, la menace d'un démantèlement s'était également éloignée pour ce petit conglomérat grâce à un accord trouvé en février dernier entre les créanciers, les assureurs crédit et CNIM. Finalement, ce n'était que partie remise en dépit du soutien de l'État (prêt du FDES de 40 millions d'euros) et surtout de cet accord qui maintenant "CNIM Groupe dans ses grands périmètres d'activités actuels". Les comptes 2020, puis ceux du premier trimestre, ont effrayé les créanciers, qui ont été refroidis. "L"hémorragie a été diminuée mais n'a pas été arrêtée", résume-t-on à La Tribune.

Pour rembourser les créanciers, CNIM, qui a vendu en 2020 son siège social à Paris (75008) pour 41,3 millions d'euros, n'a plus trop le choix. La rentrée va donc être chaude pour Bertin Technologies (Systèmes et instrumentation, Technologies de l'information), qui avait été déjà mis en vente (90,6 millions d'euros de chiffre d'affaires pour 630 salariés). La filiale de CNIM avait alors intéressé trois fonds d'investissement français (FCDE, IDI et InnovaFonds), qui avaient déposé une offre de reprise. La direction de CNIM va-t-elle revenir vers ces trois fonds ? Ou se tourner vers de nouveaux acteurs, qui ont des visées de consolidation du secteu

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